* أيها الساكن
في حلمي.. لماذا تنأى بعيداً؟
هل احترقت
فراشات حبك بنيران حبي؟
أم أن ناري قد
انطفأت فرحلتَ تبحث عن
نار أخرى..
واحتراق جديد؟
لا وقت لديك
للإجابة.. فقد أعددت
حقيبة قلبي..
لألملم فيها حزني.. خيبة أملي
وأشلاء نفسي
المبعثرة.. وأرحل تاركةً
لك حرية التحليق
من جديد..
بحثاً عن حلم
آخر..
أنثى كانت
حلماً..
* في ليل شتائي
بارد.. لا أعرف كيف جاء صوتك عبر أسلاك الهاتف الرقيقة محملاً بكل هذا
الدفء ليذيب صقيع أيامي ويحملني إلى مناطق استوائية
دائمة الشمس..
مع أنني حالمة..
لم تكن أحلامي تتسع لوجود رجل مثلك..
صادق كالأطفال..
عذب كرشفة ماء بعد طول ظمأ..
رقيق كلمسة طفل
تحاول اكتشاف الحياة.. في حزنه يرسم أحلامي المتناثرة كأوراق خريف.. في
فرحه يرفعني لسماوات عذراء لم تطأها قدم. في ثورته.. نصبح عصفورين
يطيران نحو السعادة بلا خوف..
لا أعرف كيف
امتدت يدك عبر أسلاك الهاتف لتحط على كتفي بحنان
لا أعرف كيف
تسللت من الهاتف لتشاركني سريري تلك الليلة..
لا أعرف كيف
استيقظت لأجدك تعد لي قهوة الصباح.
ولا أريد أن
أعرف.. أريد أن أقول لك.. الحياة كلعبة شطرنج ننتقل فيها من مربع إلى
آخر.. لا يهم إذا كانت الحركة خاسرة أم رابحة المهم أن نمارس اللعبة
بشغف.. أنا مثلك أعرف أن مقابل كل فرح.. لنا رصيد من الحزن.. لأن
الحياة لا تقبل الخسارة أبداً..
تعطينا حيناً..
وتأخذ حيناً آخر.. أحياناً نسير في دروب مزهرة ومشمسة..
وأحياناً ذابلة ومثلجة.. وما بين هذه وتلك نكتشف الدفء فنتمسك به بكل
قوانا لأننا عندما نفقده نخسر الجنة التي خصنا بها الله على الأرض..
هاأنا أفتح
الباب فادخل الجنة لتعيش فرحها وألمها..
ولا تبحث عن
مكان لا الم فيه لأنك لن تجده أبداً.
.
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Toi, qui
habites mes rêves, pourquoi partir si loin ?
Serait-ce
que les papillons de ton amour se soient brûlés par mon feu ?
Ou bien que
mon feu se soit éteint et que tu sois parti à la recherche d’un
autre feu et d’autres consomptions ?
Le temps
s’épuise pour avoir ta réponse… Mon âme a fait ses valises enfermant
ma tristesse, ma déception et les débris de mon âme éparpillés.
Me voilà
partie, te laissant la liberté de planer à nouveau, à la recherche
d’un autre rêve…
D’une femme
qui ne serait qu’un rêve !
* C’était
une nuit glaciale d’hiver …. Je ne sais pas comment ta voix m’est
parvenue à travers les fils du téléphone chargée de toute cette
chaleur ; faisant fondre la glace de mes jours et me portant à des
régions tropicales toujours ensoleillées.
Quelque
rêveuse que je sois, mes rêves ne pouvaient être aussi immenses pour
recevoir un homme comme toi, franc comme un sourire d’enfant,
délicieux comme les gouttes d’eau après une longue soif, tendre
comme les palpations d’un enfant qui essaierait de découvrir la vie
et qui, dans sa tristesse, dessinerait mes rêves semés à quatre
vents comme des feuilles d’automne : dans sa joie, il m’élèverait à
des cieux vierges jamais visités et dans ses moments de révolte, il
se joindrait à moi pour voler, comme deux oiseaux libres, vers une
joie sans crainte.
Je ne sais
pas comment, à travers les fils du téléphone, tes mains se sont
tendues pour se poser, tendrement, sur mes épaules.
Je ne sais
pas comment, à travers les fils du téléphone, tu as pu glisser,
cette nuit-là, pour partager mon lit.
Je ne sais
pas comment je me suis réveillée pour te trouver, là, à me préparer
mon café.
Je ne veux
pas savoir !
Je voudrais
seulement te dire : La vie est comme un jeu d’échecs où l’on se
déplace d’une case à l’autre…. Peu importe qu’on perde ou qu’on
gagne ; l’essentiel étant de mener le jeu passionnément.
Comme toi,
je sais que pour tout moment de joie, nous aurons, en contrepartie,
un grand lot de tristesse…. Le destin n’accepte point les pertes. Il
nous donne parfois, et des fois il nous fait payer cher.
On marche, des fois,
dans des routes fleuries et ensoleillées et d’autres dans des
sentiers flétris ou glacés…. Et c’est entre ces deux pôles que l’on
découvre la chaleur à laquelle nous nous cramponnons de toutes nos
forces afin de ne pas perdre le paradis que le Bon Dieu nous a
offert sur terre.
Voilà que je
t’ouvre la porte du paradis. Entres-y et vis et sa joie et sa
douleur.
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